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Rencontre de bilan du sous-secteur ONG du CCM-Haïti

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“Ce bilan que nous présentons aujourd’hui à travers les données recueillies auprès des récipiendaires principaux (PR) et le département de suivi stratégique du comité de Coordination Multisectorielle (CCM-Haïti) s’étale sur le premier semestre. Nous sommes à présent au cours du deuxième semestre et ces données seront présentées l’année prochaine, tels sont les propos tenus par la représentante du secteur ONG, madame Sœurette Policar, le lundi 25 octobre 2024.


Elle a fait cette déclaration lors de la présentation de bilan du sous-secteur ONG. Réalisée au local de l’Organisation de développement et de lutte contre la pauvreté (ODELPA), angle Delmas 52 et 54, cette rencontre a réuni divers responsables d’organisations non-Gouvernemental de la société Civile y compris les représentants des différents autres secteurs du CCM. Elle avait pour objectif de présenter, les différentes activités organisées par cette structure, au cours de l’année fiscale 2023-2024, les analyser pour formuler de nouvelles propositions, à en croire la Présidente de l’ODELPA, madame Ficeline Rateau.


Le président du Forum de la société civile, Dr Fritz MOISE, présent a cet atelier, a profité l’occasion pour saluer l’apport de tous, spécialement les partenaires, dans la lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose en Haïti.




Mme Sœurette POLICAR, directrice exécutive de l’ODELPA et représentante du secteur ONG a enchaîné pour éclairer les lanternes sur les rôles du secteur ONG au sein du CCM, les différents membres et le résultat des programmes réalisées cette année. La période n’a pas été très propice mais elle estime que le travail fourni par le secteur qu’elle représente est satisfaisant : “Malgré la situation compliquée que confronte le pays beaucoup de sacrifices ont été consentis dans la lutte pour éliminer ces trois pathologies qui figurent parmi les premières causes de mortalité au sein de la population. Beaucoup reste encore à faire mais les efforts de chacun sont à apprécier”, a-t-elle déclaré.


L’insécurité, une barrière dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et la malaria


Selon madame Policar, l’insécurité constitue un obstacle majeur dans la mise en œuvre des différentes activités liées à la riposte des 3 pathologies : VIH, tuberculose et malaria. Face à ce phénomène social, c’est difficile d’apporter les soins aux patients dans les zones les plus reculées, impossible de former les ASCP et d’entretenir le personnel médical.


« Jusqu’à cette présente minute, le financement n’a pas encore été absorbé a 60%, bien que le Fonds Mondial n’ait versé que la moitié du financement vu que nous sommes à la première période de mise en œuvre. L’insécurité est la grande cause face a cette non-utilisation du financement », a informé la représentante du secteur ONG.

Consciente des besoins de la population, Mme Policar informe avoir demandé un dialogue au CCM pour un meilleur retour de ces fonds « Dans la société civile, nous ne délaissons pas la responsabilité à l’Etat, nous tenons aussi à jouer notre partition. Vu les circonstances, la situation risque de s’aggraver. Pour éviter d’éventuels catastrophes, tous les secteurs doivent mettre leur grain de sel pour l’atteinte des objectifs. »

Le CLM, un organe de contrôle


Georges CASIMIR, assistant de données au Community Lead Monitoring (CLM) a exposé la mission, le rôle et les actions de cette institution en Haïti : « le Community Lead Monitoring ou la surveillance dirigée par la communauté (SDC) est une approche participative où les membres de la communauté jouent un rôle central dans la collecte, l'analyse et l'utilisation des données afin de surveiller et d’évaluer les services ou initiatives qui les concernent directement. Cette méthode permet d'améliorer la transparence, la responsabilité et la qualité des services en s'assurant qu'ils répondent réellement aux besoins locaux », a-t-il informé. Plus loin, il s’est assuré de présenter les caractéristiques principales de cette structure : « Dans le CLM, on a une participation active des communautés : Les membres de la communauté identifient les problèmes, conçoivent les outils de suivi (questionnaires, indicateurs, entre autres) pour mener les enquêtes ou les observations. Une orientation locale : Les priorités de surveillance sont définies en fonction des besoins spécifiques et des préoccupations de la communauté. Ensuite vient la collecte et l’analyse des données : Les informations sont recueillies par les communautés elles-mêmes, ce qui renforce leur capacité et leur engagement. Ces données nous permettent de mener des actions, faire des plaidoyers, demander des changements, améliorer les services ou influencer les politiques locales.”


A la fin de cette journée, un travail de groupe été proposé à l’assistance dans l’objectif de trouver des solutions. Ces derniers ont montré, d’une part, comment le sous-secteur ONG peut contribuer dans les actions du CCM-Haïti. D’autre part, la façon dont la société civile peut aider dans la collecte des données et le plaidoyer au profit des patients et des membres de la population clé.


Jobenson Andou,

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Qui sommes-nous?

L'Observatoire communautaire sur les services VIH en Haïti (OCSEVIH), créé le 10 décembre 2020, est un projet financé par le PEPFAR et le Fond Mondial. Il est mis en œuvre suivant une approche basée sur le Community Led Monitoring (CLM) en anglais ou la Surveillance dirigée par la communauté (SDC) en français.

En effet, à travers la SDC, l’OCSEVIH se concentre sur la collecte de données quantitatives et qualitatives par le biais de diverses méthodes qui révèlent les idées des communautés sur les problèmes de qualité des services de santé aux niveaux de l'établissement, de la communauté, sous-national et national.

En termes d’objectif, l’OCSEVIH vise à donner aux communautés les moyens de surveiller la qualité de la prestation de services liés au VIH/sida et de résoudre les problèmes identifiés. Avec la SDC, l’OCSEVIH dispose d’une stratégie indispensable pour améliorer la riposte au VIH/SIDA en Haïti et permettre à toutes les personnes vivant avec le VIH de vivre une vie saine et digne.

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